samedi 14 mai 2016

Djiane


Quelques minutes plus tard, la cavalière et sa monture jaillissaient comme des flèches de la ferme fortifiée. Galopant à vive allure le long de la piste semée de pierres et de cactus desséchés, elles atteignirent rapidement les premières dunes de l’erg. Ralentissant à peine, Zina s’élança, dévala une pente, monta, plus lentement cette fois, vers une crête. Là, Djiane se laissa glisser à terre et s’assit en tailleur sur le sable orangé. Une lumière rougeoyante baignait le fortin et ses alentours, des fermes protégées de la morsure du soleil par de hauts palmiers, un kan vétuste où se dressaient, aux mois du Djinn et de la Lune, des tentes de laine brune destinées à accueillir les caravanes venues du nord et de l’ouest. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire