vendredi 26 février 2016

Les imaginales 2016 : auteure associée

Charlotte Bousquet sera présente à Épinal, du 26 au 29 mai 2016, pour sa neuvième édition consécutive des Imaginales. C’est dire si elle est devenue indispensable. « Coup de cœur » en 2011, Charlotte Bousquet a obtenu la même année le Prix Imaginales, puis l’année suivante le Prix Imaginales des collégiens.
Lorsque la DRAC, le CNL et la Région ont lancé le dispositif « auteurs associés », les Imaginales ont immédiatement pensé à elle, pour son talent avant tout, mais aussi pour sa capacité à partager avec les autres, jeunes et moins jeunes lecteurs.

Les Imaginales vous ont proposé de bâtir ensemble un projet « auteure associée ». Comment avez-vous vécu cette proposition de la Ville d’Épinal et de l’équipe du festival ?
J'ai été à la fois honorée et très touchée par ce choix et la confiance qui m'a été accordée. C’est une chose de venir au festival des Imaginales, de participer à des tables rondes et de dîner / déjeuner / boire un verre avec des membres de l'équipe que j'apprécie, qui sont des amis... C'en est une autre d'être choisie pour représenter le festival pour ce nouveau projet ! Curieusement, cependant, peut-être parce que je travaille en territoire ami, je n'ai pas trop la pression (enfin, nous ne sommes qu'en février...).


En quoi cette nouvelle formule « auteure associée », initiée par la DRAC, le CNL et la Région, vous semble-t-elle novatrice par rapport à une résidence d’auteur classique ?
L’un des deux termes-clé, « associé », est l'élément essentiel de la réponse ! Ce qui est, me semble-t-il, novateur dans ce projet, c'est qu’il se construit avec une structure culturelle dont l’objet est plus large que la résidence d’auteur. Ici, mon partenaire est la ville d’Épinal, et les Imaginales qu’elle organise chaque année, principal festival dédié aux littératures de l’imaginaire (en particulier la fantasy) en France. Pour moi, c’est être implantée sur un territoire, mais aussi travailler dans le cadre d’une manifestation littéraire à vocation nationale et internationale. La liberté qui m’est offerte est donc très grande.


Qu’est-ce qui vous a vraiment séduite dans cette résidence ?
Plusieurs éléments : travailler autour de projets communs avec un partenaire que je connais bien, possibilité de retourner à mes premières amours, avec l'écriture d'un roman de fantasy adulte dans d’excellentes conditions de travail (être soutenue par la Région Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine, la Direction régionale des affaires culturelle et le Centre national du livre est une vraie opportunité), une présence dans la région cinq jours par mois, ce qui me permet d’être en phase avec les structures qui m’accueillent, tout en m'évitant d'être séparée de ma famille trop longtemps.

Pour  lire l'intégralité de l'interview, vous pouvez cliquer sur ce lien

Vous pouvez également me retrouver ce week-end au salon du livre féminin d'Hagondange, où je me rends dans le cadre du projet.  

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